La transition énergétique française entre nucléaire et énergies renouvelables
Dans sa campagne, François Hollande, l'avait dit: il devrait y avoir prochainement des démantèlements de centrales nucléaires en France, à commencer par celle de Fessenheim (68), au profit d'investissement dans les énergies renouvelables. Effectivement, après le drame de Fukushima, de nombreux pays ont remis en cause l'énergie nucléaire et envisagent de passer totalement (ou presque) aux énergies renouvelables. C'est notamment le cas de l'Allemagne.
Le nucléaire est à double tranchant. C'est une énergie propre si l'on fait abstraction des accidents possibles. Mais des accidents tels que Tchernobyl (1986) ou Fukushima (2011) sont extrêmement dramatiques pour la santé des populations comme pour l'environnement, et ne peuvent pas être mis de côté. C'est pourquoi de nombreux pays sont en phase de transitions énergétiques, mais la transition française risque d'être longue et périlleuse quand on sait que 75% de l'électricité française est produite par le nucléaire.
L'idée d'une électricité uniquement produite par les énergies renouvelables est-elle plausible?
Un monde ne fonctionnant qu'avec des énergies renouvelables est pour l'instant utopique car la dépendance au nucléaire reste très forte pour de nombreux pays, et principalement la France. Même si l'heure est à la réflexion sur les < a href="/"économies d'énergie et la préservation de l'environnement, les besoins actuels en électricité ne peuvent être couverts aujourd'hui uniquement par les énergies renouvelables.
Les pays européens cherchent toutefois à étendre leur part d'électricité produite par les énergies renouvelables mais rencontrent un certain nombre de difficultés lors de cette transition. Tout d'abord, démanteler des centrales nucléaires implique la suppression d'emplois, et même si le secteur des énergies renouvelables devrait en créer de nombreux d'ici 2020 (au moins 125 000), cela effraient les personnes concernées de façon logique. Puis, il y a le poids de l'écrasante concurrence de la Chine concernant notamment les panneaux photovoltaïques, qui a poussé certaines entreprises européennes a déposé le bilan et a fait reculer l'avancée de l'énergie solaire en Europe. Enfin, il faut du temps pour mettre en place de nouvelles industries et dans tous les cas, cette transition énergétique ne se fera pas du jour au lendemain.
On assiste cependant à un regain de dynamisme sur le marché européean avec en tête l'Allemagne qui non seulement est un important consommateur d'énergies renouvelables mais relance également sa production d'énergie solaire. Fin Mai, elle a dépassé le record international en produisant l'équivalent de ce que peuvent produire 20 réacteurs nucléaires. Ce qui est un excellent signe pour l'avenir des énergies solaires en Europe (chauffe-eau solaire; panneaux photovoltaïques)
La fin du nucléaire n'est pas pour demain.
Les ressources d'énergies fossiles s'épuisent peu à peu pour cause de surexploitation internationale. Le nucléaire peut être exploitable très longtemps, et reste la solution première pour produire de l'électricité en France. Celle-ci est trois fois plus dépendante du nucléaire que le Japon avant 2011, et même si le nouveau gouvernement souhaite réduire sa dépendance au nucléaire à 50% d'ici 2025, il n'envisage pour l'instant aucunement sa fin définitive.
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Source: vos économies d'énergie.fr