Lancement du Sommet Rio+20
Tous les dix ans depuis 1972, l'ONU organise un Sommet de la Terre au cours duquel les grands dirigeants mondiaux se réunissent pour discuter des problématiques environnementales et fixer des objectifs de développement durable. Cette année, et ce pour la deuxième fois, le Sommet a lieu à Rio et débute aujourd'hui, le 20 juin 2012.
C'est en 1987 que le terme "développement durable" a été défini, et 25 ans plus tard, le constat est alarmant: Rien n'a changé et la situation planétaire s'empire. Effectivement, les émissions de CO2 n'ont pas reculé, au contraire elles ont augmenté. Le phénomène de réchauffement climatique s'accélère, les glaciers continuent de fondre et la pollution de l'air est à son apogée. C'est face à tous ces éléments, que les personnes présentes au Sommet devront prendre des décisions.
Les objectifs du Sommet
Ce sommet réunit plus de 130 chefs d'Etats, de nombreuses ONG, des collectivités locales et des milliers de militants venus des 4 coins du globe. Les dirigeants devront prendre connaissance du texte d'une cinquantaine de pages écrit par le pays d'accueil, le Brésil, "L'avenir que nous voulons" et décider de le ratifier ou non. Ce texte est cependant déjà vivement critiqué, les européens lui reprochent son "manque d'ambition" alors que de grandes ONG comme WWF ou GreenPeace ont exprimé leur déception. Le but de ce texte étant d'éviter d'interminables négociations entre les pays, mais vu la réaction à sa lecture, il n'est pas sur qu'il permette de raccourcir les débats.
Le contexte difficile de la crise économique rend ce Sommet très complexe car il est clair que les gouvernements ne sont pas près à faire des concessions pouvant mettre à mal leur économie. Cependant, la situation devient vraiment catastrophique entre l'accumulation des déchets de plus en plus difficile à gérer, la surconsommation de poissons qui vident progressivement les mers ou encore l'eau potable qui se fait déjà rare dans certains pays; et il faudra bien trouver des solutions écologiques que ce soit en fixant des objectifs quantifiés d'< a href="/"économies d'énergie ou en imposant des limites d'émissions de CO2. Les États ont 3 jours pour prendre les bonnes décisions.
Un pessimisme affiché
Le président français, François Hollande, a déclaré que ce Sommet risquait d'être "un échec" et il n'est malheureusement pas le seul à penser comme cela. Effectivement, il est difficile pour les chefs d’État d'aller contre l'opinion des entreprises qui pèsent lourd sur leur pouvoir de décision. Pourtant, dans certains cas, il arrive qu'il faille faire passer les intérêts planétaires comme à Copenhague en 2009 où le président brésilien Lula avait fixé des objectifs de réductions d'émission de CO2 allant à l'encontre des intérêts des grands groupes internationaux.
Les pays mauvais élèves
Durant ce Sommet de la Terre à Rio, de nombreuses grandes puissances n'ont pas confirmé leur présence et parmi celles-ci on trouve les plus grands pollueurs. La Chine arrive en première position car elle n'est pas loin d'être responsable du quart des émissions de CO2 dans le monde, suivi de près par les Etats-Unis qui rejettent environ 18% des gaz à effet de serre. L’Inde et la Russie, quant à eux, se disputent la 3ème place avec des émissions aux alentours de 5,5%.
Faire des économies d'énergie: Une solution indiscutable
Nous serons bientôt fixés par rapport aux décisions qui découleront de cette réunion et il faut espérer qu'elles apporteront du nouveau, mais dans tous les cas, il reste toujours des solutions accessibles à tous comme faire attention au quotidien à sa consommation d'énergie. Utiliser par exemple l'énergie solaire (chauffe-eau solaire) qui est une énergie propre et durable pouvant réduire significativement la consommation d'électricité, devrait peu à peu faire parti de nos quotidiens.
L'heure est aux économies d'énergie, ça chauffe.
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