La toiture végétalisée est à la mode !

Que ce soit pour l’isolation des toitures en vue d’économiser de l’énergie et de favoriser la biodiversité, de produire de la nourriture pour les habitants des grands centres urbains ou encore pour l’amélioration du design des centres-villes, les projets s’amoncellent.

Sept hectares de toiture végétalisée à Paris d’ici 2020

D’après les mesures avancées dans le « plan biodiversité pour la capitale » et dans le but de mettre la nature en avant dans les centres-villes, sept hectares de toiture végétalisée dont quinze jardins en terrasse devront être installés d’ici 2020. En comptabilisant actuellement plus de 3,7 hectares de toit végétal, Paris se pose comme l’une des premières capitales à mettre les moyens pour arriver à un tel objectif. D’ailleurs, les bénéfices environnementaux et écologiques proposés par les toitures végétales sont de plus en plus importants. En effet, elles dégagent un énorme potentiel en matière de microfaune du sol, de flore, d’insectes et de rétention d’eau. D’ailleurs, ces derniers sont quasiment primordiaux pour la préservation de la biodiversité urbaine. De plus, elles permettent d’améliorer le bilan énergétique des bâtiments en participant à leur isolation thermique. Enfin, elles contribuent à réduire les émissions de CO2 et participent à la lutte contre le réchauffement climatique par le biais de la filtration et du rafraichissement de l’air urbain.

Berlin et l'agriculture biologique

Des étudiants de Berlin se sont penchés sur un projet peu commun qui a pour but de mettre en avant l’agriculture biologique. En effet, ces derniers ont utilisé une ancienne usine abandonnée pour en faire un centre de recherche pour la création d’une alimentation biologique. Les 7 000 m de toit végétal qui surplombent l’usine en question devraient accueillir diverses cultures biologiques.

L’usine dispose de plus d’une dizaine de cuves, héritées de l’ancienne société qui l’occupait avant. À noter que ces cuves sont actuellement utilisées pour le brassage des céréales. Ces derniers sont ensuite recyclés en bacs pour l’aquaculture. Le but de l’opération est de faire de l’aquaculture et de l’agriculture biologique dans le même bâtiment sans avoir à recourir à des suppléments alimentaires. L’eau est ensuite utilisée pour les poissons. Vu qu’elle est sale, elle pourra être réutilisée pour l’arrosage des légumes au leu d’être jeté. Dans ce cas, l’on n’aura pas besoin de système de filtrage ni de remplacement d’eau ni de pesticides ni d’engrais.

Jardiner en ville et profiter des économies d'énergie

Si certaines personnes estiment qu’il est impossible de jardiner en ville à cause d’un manque de place, d’autres pensent que c’est une piètre excuse et se mettent à cultiver leur propre potager dans leurs jardins. D’ailleurs, trois jeunes entrepreneurs toulousains ont lancé l’initiative en créant un site, macadam-gardens.fr, une boutique en ligne proposant aux habitants des grandes villes de découvrir plus de 200 références pour jardiner chez eux, qu’ils aient ou non un balcon ou un jardin à leur disposition. Cette initiative très honorable va permettre de lever les barrières et de pousser les gens à cultiver, mais surtout à penser « vert » ! Ils proposent ainsi de découvrir sur leur boutique divers produits de marques, Françaises pour la plupart, qui permettent de se lancer dans le jardinage bio.

Dès le mois prochain, des plants de variétés anciennes cultivés d’après les principes de l’agriculture biologique d’une serre située à Seysse seront mis en ventre sur le site. Avec cette boutique en ligne et tous les plants et diverses solutions qu’elle présente, le jardinage bio devrait connaitre un essor certain.


Source : Vos économies d'énergie.fr