Toiture végétalisée : une installation qui lutte contre la pollution
La végétalisation des toits, un meilleur moyen pour lutter contre les particules fines et limiter la pollution atmosphérique dans les grandes villes. Selon Aphekom, une grande enquête européenne réalisée dans 25 villes de 12 pays, neuf villes françaises (Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, Paris, Bordeaux, Rouen, Le Havre, Toulouse) ont un niveau de microparticule très élevé, dépassant la norme recommandée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Une toiture végétalisée peut être une solution contre la pollution.
La toiture végétalisée et les particules fines
Une toiture végétalisée ou un toit vert est la couverture d’un toit par des plantes grasses appelées sédum. Ces plantes ont pour avantages de piéger les particules fines (PM10) émises dans l’atmosphère. Ces plantes peuvent recueillir annuellement pas moins de 210 kg de particules, si les toits du centre-ville étaient recouverts. En terme d’efficacité, deux espèces de graminées des prairies des zones tempérées peuvent piéger jusqu’à 1,7 tonne de PM10 . Cette installation entre donc dans une démarche de développement durable.
Les particules fines proviennent essentiellement des moteurs diesel des voitures, mais aussi des industries, de la combustion et même de l’agriculture. Elles ont des effets néfastes sur la santé en provoquant des manifestations respiratoires. Ils génèrent de lourdes conséquences sanitaires et sont à l’origine des pathologies respiratoires chez les personnes les plus vulnérables comme les femmes enceintes, les bébés et les personnes âgées.
Toiture végétalisée : Les avantages
La France est poursuivie par la Cour européenne de justice pour avoir dépasser les normes de PM10 fixées par l’Europe à 40µg/m3, bien plus souple que celles de l’OMS, fixée à 20µg/m3. Or, les normes de l’OMS permettent de repousser plus de 245 décès par an et plus de 1000 hospitalisations, pour des problèmes cardiaques ou respiratoires. La France risque la condamnation et le paiement d’une amende considérable, qui représente aussi des lourdes conséquences sanitaires.
Malgré le fait qu’aujourd’hui, la pollution est presque inévitable, il est cependant possible de limiter sa propagation. De nombreux moyens peuvent être utilisés, la toiture végétalisée fait partie de ces solutions du fait qu’elles permet de capter les particules fines. De plus, près de 35% de la superficie des villes en Europe sont constituée par des toits, c’est donc une bonne formule pour lutter contre la concentration des microparticules.
Non seulement, la toiture végétalisée permet de sauver des vies, mais aussi a un impact économique et écologique. En effet, l’herbe sur le toit conditionne l’air en été et en période de canicule, ce qui réduit la consommation d’énergie. De même, ils contribuent au désengorgement des égouts lors des fortes précipitations, en retenant une partie des eaux des pluies.
La Chine, un des pays les plus pollués
La combustion du charbon est une des grandes sources de pollution en Chine. Elle constitue une forte concentration de particules fines. Dans une étude menée par des chercheurs chinois, à elle seule, le coût de la pollution du pays se chiffre à 106 milliards de dollars par an, dont Shanghai, Pékin, Guangzhou, Tianjin, Changsha et Chongqing ont les coûts les plus élevés. Presque tout le pays, sauf le plateau tibétain, est touché par cette forte concentration de PM10.
Vous souhaitez calculer vos économies d'énergie grâce à l’installation d’une toiture végétalisée ? Je calcule mes économies
Source: vos économies d'énergie.fr