L'AIE souligne l'urgence de développer les énergies renouvelables

De nos jours, plus de 87 % de l’énergie utilisée provient de sources non renouvelables - entre autres de combustibles fossiles tels que le gaz, le pétrole, le charbon ou l’uranium. La part des énergies renouvelables -dont l'énergie photovoltaïque et l'énergie éolienne- s’élève donc à 13 %.

Qu'est-ce qu'une énergie renouvelable ?

Une énergie renouvelable est une énergie intarissable issue de la mer, du soleil, du vent, des cours d’eau, de la chaleur de la Terre, des végétaux ou encore de l’hydrogène. Toutefois, il convient de noter que toutes ces énergies renouvelables ne sont pas des énergies propres. Certaines énergies entrainent un rejet de polluants dans la biosphère et génèrent des déchets. Ceci explique le fait qu’ils ne peuvent être considérés comme des énergies propres.

L’AIE se préoccupe du développement des énergie renouvelables

L’agence internationale de l’énergie (AIE) impose aux différents États de hâter le développement des énergies à faibles émissions de dioxyde de carbone. L’AIE juge que les efforts pour contenir le réchauffement de la planète restent insuffisants, même s'ils existent. Le 25 avril, l’AIE a soutenu que bon nombre d’avancées ont permis de faire bouger les choses en termes d’énergies renouvelables. Toutefois, l'objectif de limiter le réchauffement de la planète à 2 °C n’a pas été atteint puisque la majorité des technologies d'énergies propres n’ont pas été déployées assez rapidement. Pour rappel, fin 2011, lors de la conférence de Durban, l’AIE avait déjà mis le sujet sur le tapis.

L’AIE a lancé un appel aux États afin de mettre les énergies propres sur un pied d'égalité avec les énergies traditionnelles. Elle souhaite notamment mettre fin aux diverses subventions qui visent à faire baisser le prix de l'essence dans plusieurs pays. Ceci a été fait en vue de libérer le potentiel de l'efficacité énergétique et d'accélérer les dépenses publiques en termes de recherche et développement.

Les avancées en termes d’énergies à faible émission de CO2

Le rapport, présenté à Londres, met en lumière les travaux faits en matière d’énergies à faible émission de CO2. Parmi eux, une avancée a été réalisée au niveau de l'installation de panneaux photovoltaïques, du chauffe-eau solaire, et de l’éolien. Par ailleurs, le charbon associé au stockage de CO2, le nucléaire, les agrocarburants et les véhicules électriques ont été cités parmi les énergies faiblement émissives. Toutefois, même si les recherches ont été positives, l’AIE a déclaré que les technologies étudiées ne sont pas en mesure de contribuer efficacement à la réduction des émissions de CO2. De plus, l’agence estime que les travaux de captage et de stockage de CO2 sont inexistants. À cela s’ajoute le fait qu'un bon nombre de pays ne s'attachent pas assez à l'importance des économies d’énergie de leurs bâtiments.

Le directeur général adjoint de l'agence, Richard Jones, a récemment déclaré que la consommation d'énergie et les émissions de CO2 afficheront une hausse d’un tiers d'ici 2020, voire de doubler d’ici 2050, si rien n'est fait. Cela risquerait alors d’engendrer une hausse de la température mondiale d'au moins 6 degrés.

Des évolutions technologiques envisageables

L'AIE constate que le solaire et l'éolien se sont développés de manière impressionnante pendant ces dix dernières années. Les évolutions technologiques sont envisageables si l’on prend en compte que l’éolien offshore a vu une croissance de 27 % et l'énergie solaire, dont les panneaux photovoltaïques et le chauffe-eau solaire, de 42 %. L’agence, en faisant appel aux États pour développer leurs énergies propres, souhaite vivement libérer le potentiel de l'efficacité énergétique.

Source : Vos économies d'énergie.fr

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