L'étiquetage des fenêtres double vitrage est à présent obligatoire !

Depuis le 1er septembre 2013, toutes les portes et fenêtres proposés sur le marché doivent être étiquetés. Cette nouvelle réforme vient à la suite de la mise en application de la réglementation relative à l'Étiquetage des produits de construction ou de revêtement de mur ou de sol, mais aussi des peintures et des vernis sur leurs émissions de polluants volatils (Composés organiques volatils : COV). Cela va permettre une meilleur visibilité pour les particuliers désireux d'installer du double vitrage pour réaliser des économies d'énergie.

Un classement déterminé en fonction de la qualité du vitrage et des économies d'énergie

Dans un communiqué, l'UFME rappelle qu’à compter du 1er septembre 2013, toutes fenêtres et portes proposées sur le marché doivent être obligatoirement étiquetées. Cette étiquette doit clairement afficher le niveau d’émission de COV du produit par un classement allant d’A+, qui signifie une faible émission à C qui signifie de fortes émissions. À noter que ce principe a déjà été remarqué sur les véhicules et les appareils électroménagers.

Les fenêtres double vitrage rejoignent donc tous les produits de construction et les produits utilisés comme revêtements du sol, des plafonds et des murs et qui sont destinés à être utilisés ou incorporés à l’intérieur d’espaces clos qui doivent présenter cet étiquetage. Les produits qui servent à l’incorporation telle que les adhésifs, les colles, les vernis, les colles et les vernis sont également concernés.

L’étiquette devra être d’une taille minimum de 15 x 30 mm et être apposée sur l’emballage du produit ou directement sur le produit et peut être déclinée sous diverses couleurs : blanc, gris ou noir. Il est important de noter que la classe technique affichée (A+, A, B ou C) doit forcément être la plus pénalisante des classes déterminées.

L’Union des Fabricants de Menuiseries extérieures (UFME) s’investit depuis près de deux ans dans le suivi et l’accompagnement des professionnels pour l’application de cette nouvelle réglementation. Dans l’optique d’aider ses adhérents, les fabricants de fenêtres double vitrage, à mieux comprendre, à assimiler et à appliquer les règles, les normes et les certifications en vigueur, l’association a partagé des informations pratiques telles que des protocoles permettant d’établir le niveau d’émission de CO2 concernées ainsi que les échéances réglementaires. En somme, l’UFME a tout fait pour faciliter la tâche aux industriels. Elle a d’ailleurs tenu à rappeler aux professionnels l’importance de cette nouvelle réglementation pour le développement durable et les principales obligations que cela leur incombe.

Un protocole expérimental pour les fenêtres double vitrage

En 2012, le Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) a fait appel aux centres techniques FCBA et CSTB pour la mise en place d’un protocole expérimental d'échantillonnage applicable aux fenêtres double vitrage. Ce protocole a pour but de déterminer précisément le niveau d'émission de CO2 des produits. L'étude a été réalisée dans des éprouvettes d’essai affichant des tailles compatibles avec les laboratoires français. L'UFME a ensuite donné son aval pour la publication du document après avoir effectué au préalable une relecture de la version finale des résultats dévoilée en avril 2012 par la Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages (DHUP) du MEDDTL.

L’ensemble des essais réalisés sur les fenêtres double vitrage en aluminium ou en PVC ont abouti à un classement A+ avec des émissions faibles. Bien conscient que les menuiseries en bois sont plus susceptibles d’afficher de hauts niveaux d'émissions COV , l'UFME a fait caractériser 3 fenêtres double vitrage en bois par le laboratoire Eurofins, et à obtenu obtenu un classement A+ après des tests réalisés au Danemark.


Source : Vos économies d'énergie.fr