Le schéma national des infrastructures de transport (ou SNIT) est en route
Le SNIT révèle les objectifs du gouvernement
En Janvier 2011, le gouvernement a lancé un avant-projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT) qui a pour but d’atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement en termes de transports publics. Une consultation était ouverte jusqu’en mars 2011. Ce jeudi 17 Novembre, le Ministère de l’Ecologie a enfin publié ce rapport.
Une avancée pour la mobilité durable
Le but du SNIT est de réduire l’impact des transports sur l’environnement et de réduire les émissions de CO2 dans les localités. Le gouvernement veut également améliorer la performance énergétique des transports pour qu’ils soient moins gourmands en énergie fossile. Cela par différents moyens comme l’accroissement des transports alternatifs pour remplacer les transports aériens et routiers.
Le but est également d’améliorer le réseau de transport existant et faire en sorte que les territoires soient mieux desservis.
Quelles actions concrètes pour le SNIT ?
Le SNIT présenté se veut comme une orientation donnée pour favoriser les énergies renouvelables. Il ne se veut pas comme un plan d’actions à respecter en temps et en heure. Cependant, il présente soixante actions qui seraient idéales dans le cadre du Grenelle de l’Environnement.
L’une de ces actions est la mise en place de lignes à grande vitesse (LGV) entre plusieurs grandes villes, par exemple Limoges-Poitiers. Ce projet n’est pas remis en question dans le rapport même si des études sur la LGV montrent qu’elle ne serait pas rentable. Quoiqu’il en soit, ce projet n’est pas négligeable pour l’environnement et permettrait de faire des économies d’énergie : il inciterait notamment le public à utiliser le train plutôt que sa voiture.
Quel budget pour le transport écologique ?
Le coût du projet est estimé à 245 milliards d’euros sur 25 ans. Il s’agit d’une revue à la hausse puisque l’avant-projet prévoyait un investissement de 166 milliards d’euros. Une grande moitié du budget servira au développement des transports, une autre à l’optimisation des réseaux. En ce qui concerne le financement, l’Etat assumera un tiers du budget, les collectivités locales un quart. Le reste sera financé par des entreprises privées.
Quelques obstacles se dressent sur la route du SNIT
Quelques critiques demeurent concernant le budget alloué à ce projet. D’un côté, le gouvernement veut mettre en place une politique de rigueur et limiter les dépenses, de l’autre, il met en place un projet qui demande des investissements considérables.
De plus, le gouvernement reste assez limité pour améliorer la performance énergétique des transports. En effet, les transports collectifs relèvent des collectivités territoriales ou d'autorités organisatrices indépendantes. Il faudra donc mobiliser les collectivités locales, mais aussi les partenaires privés.
Source : Voseconomiesdenergie.fr