Les formations pour la certification RGE simplifiées
La mention RGE a été discutée et a fait l’objet de mures réflexions face au mécontentement des artisans qui dénonçaient la complexité d’obtention de la certification. Récemment, un arrêté daté du 19 décembre a été publié, il définit les cahiers des charges des formations RGE relatives à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.
Précisions sur le label RGE
Les entreprises réalisant des travaux de rénovation énergétique peuvent permettre à leurs clients de bénéficier de diverses aides de l’Etat telles que le crédit d’impôt et l’éco PTZ. Pour cela, elles doivent impérativement disposer d’un signe de qualité : le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). A partir du 1er juillet 2015, cette exigence s’appliquera également aux primes énergie.
Plusieurs textes de loi régissent l’application de la mention RGE, les décrets et arrêtés du 16 juillet 2014 présentent le dispositif RGE et ses critères de qualification et un récent arrêté relatif aux formations vient compléter cette réglementation. Il détaille les objectifs de la formation, son architecture et les modalités de contrôle des connaissances des professionnels.
La formation RGE simplifiée
Pour obtenir la certification RGE, les professionnels doivent répondre à un certain nombre d’exigences de compétences. La qualification est scindée en deux parties, cumulables ou non, selon le corps de métier de l’entreprise ; d’un côté les travaux liés aux énergies renouvelables et de l’autre les travaux liés à l’efficacité énergétique.
L’arrêté du 19 décembre 2014 vise à simplifier le module de formation Feebat. Le professionnel doit désormais suivre un module de 3 jours au lieu de deux modules de 2 jours auparavant. Un contrôle de connaissances est ensuite mis en place, il peut être passé sans suivre la formation si le professionnel estime avoir les compétences grâce à son expérience. Ainsi, la formation offre plus de souplesse aux professionnels désireux d’obtenir la certification RGE. Lorsque les compétences ont été validées, l’artisan doit déposer un dossier auprès d’un organisme de qualification. Enfin, un audit de contrôle sera réalisé sur le terrain 24 mois après la labellisation de l’entreprise.
La formation EnR fait toujours débat
La qualification pour l’installation d’équipements de production d’EnR est plus compliquée à alléger car elle comporte 4 filières, le bois, le solaire, le photovoltaïque et les pompes à chaleur. Pour chacune d’entre elles, le professionnel doit suivre une formation de 3 à 5 jours en plus du contrôle des connaissances, du dépôt des dossiers et de l’audit final sur le terrain. On constate ainsi la lourdeur du dispositif pour les professionnels, chaque formation demande un investissement en termes de temps et d’argent.
Ainsi, depuis début décembre, des discussions sont en cours entre les ministères de l’écologie et du logement, l’Ademe et les professionnels (représentés par la fédération française du bâtiment). Pour simplifier le processus, la mention d’un unique audit de contrôle pour l’ensemble des EnR fait l’unanimité, cette idée devrait être confirmée dans les semaines à venir. Du côté des organismes de qualification, la mutualisation de leurs dossiers est envisageable afin d’unifier les listes de documents à fournir. Plusieurs organismes ont été accrédités à délivrer la certification RGE, on retrouve notamment Qualibat, Qualifelec, Qualit’EnR, Cequami et Certibat.
Trouvez un artisan RGE pour réaliser vos travaux de rénovation énergétique sur le site annuaire artisan RGE.