Tepco demande une aide financière supplémentaire pour indemniser les victimes de Fukushima

Tepco redemande une nouvelle aide de 7 milliards d’euros

Tokyo Electric Power (Tepco), l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, demande une aide de sept milliards d’euros afin d’indemniser les victimes de la catastrophe nucléaire. Cette aide a été demandée au Fonds de versement des indemnités pour les dégâts nucléaires. Celui-ci a été créé pour les victimes de l’accident nucléaire en Mars 2011.

Tepco : une demande d’aide financière qui s’ajoute à l’ancienne

Tepco avait déjà demandé une aide de 10 milliards d’euros en octobre dernier. Cette fois-ci elle demande une aide de 7 milliards de plus. Tepco se justifie en disant que le nombre de victimes à indemniser a augmenté depuis Octobre.

Selon certains experts, Tepco devrait indemniser les victimes de la catastrophe nucléaire à hauteur de 42 milliards d’euros d’ici 2013.

Normalement, ces aides financières devraient être remboursées à l’Etat japonais par la suite. Cependant, le gouvernement japonais se pose la question de la nationalisation de Tepco.

Un rapport officiel japonais met en avant les responsabilités des différents acteurs dans l’accident nucléaire

Le gouvernement japonais a demandé un rapport à un groupe d’experts afin de déterminer les causes de l’ampleur de l’accident nucléaire. Ce sont environ 450 personnes qui ont été interrogées. Ce document avoisinant les 500 pages devrait être publié en 2012. En attendant, des conclusions ont déjà été révélées.

Le rapport dénonce le manque de prévention de Tepco

Ce rapport reproche à Tepco d’avoir sous-estimé le risque d’un tsunami de plus de 14 mètres. Toutes les mesures de sécurité n’ont alors pas été mises en œuvre pour protéger les populations d’un tel risque.

Pourtant, plusieurs études montraient qu’une telle catastrophe naturelle était susceptible de se produire. Mais Tepco ne s’en est pas inspiré pour prévoir un plan de secours. Ainsi, lors du tsunami, ils n’ont pas su comment gérer la situation.

Problème de communication lors de la catastrophe de Fukushima

Toujours selon ce même rapport, il y a eu un manque flagrant de communication entre les différents intervenants. Des solutions auraient pu être mises en œuvre plus rapidement afin que les rejets radioactifs soient limités, comme par exemple, mettre de l’eau dans le système de refroidissement pour refroidir les réacteurs.

De plus, des techniciens ont pris des initiatives sans en informer leurs supérieurs. En même temps, les dirigeants de Tepco n’ont pas assez donné d’informations aux autorités gouvernementales sur l’état d’avancement de la crise nucléaire. Celle-ci se place au second rand des pires catastrophes nucléaires, après l’accident de Tchernobyl en 1985.

Source : Vos économies d’énergie . fr